Du bon usage du protocole et de l'étiquette internationale

394116838[1]L’étiquette et le protocole sont indispensables à toute société ; ils sont de tous les temps et de tous les pays. Seules les formes varient mais les principes demeurent. Il faut toujours qu’il y ait, quelqu’un qui soit à la place d’honneur et mieux vaut savoir à l’avance qui la mérite. Il faut avoir le respect des autres, et c’est de ce sentiment que doivent se déduire l’attitude, le comportement, les propos dans les divers circonstances de la vie ; les façons de donner et de remercier sont infinies et les gens de cœur sauront toujours trouver la forme la mieux adaptées aux êtres et aux circonstances. Nous devons tendre les uns et les autres à créer l’harmonie des rapports humains et, par conséquent, nous devons savoir nous adapter.

gal obamas queen[1]Certains diront que cela n’est que « foutaise », que depuis la Révolution Française tous les citoyens sont égaux en droits et qu’à ce titre,  il n’y a pas d’utilité à différencier les citoyens entre eux ! Toutefois l’égalité des citoyens qui est l’un des fondements du droit français n’exclut pas pour autant la hiérarchie des valeurs. Il découle de la Déclaration des droits de l’homme que chacun doit être honoré, non selon sa richesse, mais selon ses mérites ou sa vertu. Bien sûr, l’application d’une telle règle peut parfois présenter un caractère artificiel. On honore les personnes âgées parce que l’on suppose que la vie leur a donné une expérience, une sagesse qui mérite le respect ; on accorde certaine considération aux descendants d’illustres familles, moins parfois pour ce qu’ils sont eux-mêmes, que pour le symbole que représentent leurs titres (à entendre par là les services rendus à une nation, une organisation, une société...). On peut évidemment concevoir, comme ce fut le cas, à certaines périodes, une société « égalitaires » où n’existeraient que des « citoyens » ou des « camarades ». Toutefois l’expérience prouve que la vie est plus forte que la théorie et qu’une société totalement égalitaire serait une société morne et sans joie, sans espérance surtout puisque l’égalité se ferait uniquement par le bas, à l’échelon le plus modestes, et qu’il vaut mieux, semble-t-il, essayer d’élever les uns plutôt que d’abaisser les autres. Abandonnons donc aux théoriciens de la révolution le chimérique espoir d’une société sans grade, qui n’existe dans aucun autre pays au monde, et dans laquelle tout espoir de promotion disparaît. Nous sommes dans une société hiérarchisée, où la considération que l’on accorde à certains n’a rien d’humiliant ni d’insupportable pour les autres, puisque chacun peut espérer, par lui-même ou par ses enfants, en jouir un jour ou l’autre. D’ailleurs l’accession récente au titre de princesse de Catherine (alias Kate) Middleton et de Charlene Wisstock en sont de bons exemples.

W020080410041645316199[1]Certes des anomalies subsistent sans aucun doute dans ces notions de respect des hiérarchies parce que rien de ce qui est humain n’est parfait. Mais du point de vue du philosophe, du moraliste, comme sur le plan plus terre à terre qui nous occupe, le respect des « valeurs » est l’un des fondements d’une société équilibrée.

Et l’observance de ses règles, coutumes et déférences sont d’autant plus importantes quand vient le moment de les mettre en pratique...

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